Evaluation produit

Par : Webmaster le 28 / 04 / 2012 à 14:18:27

Note : Note 5

Titre : webmaster

Avis : Une critique de ce spectacle à lire sur le site du SNES : http://www.snes.edu/Clio.html


Par : Webmaster le 11 / 04 / 2012 à 19:17:07

Note : Note 5

Titre : webmaster

Avis : Le journal La Croix, en date du 2 avril (http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Livres/Charles-Peguy-un-ecrivain-combattant-_EG_-2012-04-02-784162) fait le compte-rendu de ce spectacle. Le qutodien catholique parle d'une "pensée d’une puissance et d’une richesse sidérantes (...) donnée à entendre par Valérie Aubert et Samir Siad".



De son côté, Le Parisien daté du 29 mars (http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/-29-03-2012-1928570.php) explique que "dans ce chef-d’œuvre, l’auteur, comparable à Bach dans la profonde musicalité de sa prose, s’invente un double, la muse de l’Histoire". Et Le Parisien de qualifier ce spectacle de "magnifique".


Par : Marie-Thérèse Abgrall le 11 / 04 / 2012 à 15:22:50

Note : Note 4

Titre : membre de l'Amitié Charles Péguy

Avis : J'ai personnellement beaucoup apprécié le spectacle : le jeu remarquable d'intelligence du texte et de profondeur de Samir Siad et la mise en scène, surprenante sans doute, mais très accordée de mon point de vue au texte de Péguy, réflexion sur le temps , la mémoire , le vieillissement, l'usure, tout cela rendu palpable par le décor (la barrière, l'arbre, les cloches... et même les chaises traînées sur le sol poussiéreux), les silhouettes en ombres chinoises, la résonnance des coups de gongs qui se prolonge dans l'espace etc.... Vive Péguy qui rend "possible" ce tour de force de la mise en jeu d'un texte "impossible" à première vue à jouer !

Merci aussi aux acteurs et metteur en scène, pour leur disponibilité, après un jeu aussi soutenu et épuisant, à se prêter au débat- qui, pour une fois, n'était pas pour ne rien dire mais a apporté de vraies précisions et lumières sur le projet. Et merci à la MC 93 et à son directeur d'en avoir permis la réalisation. J'ai été heureuse de retrouver ce lieu porteur, longtemps fréquenté quand j'étais au Lycée Charles-Péguy de Bobigny !


Par : Marie-Josée Cartier le 07 / 04 / 2012 à 14:38:20

Note : Note 1

Titre : Clio

Avis : c'est une très belle mise en scène qu'il m'a été donné de voir, un magnifique texte à entendre. Merci à Samir Siad et Valérie Aubert, toute l'équipe de Théâtre en Partance.


Par : Jennifer Kilgore-Caradec le 04 / 04 / 2012 à 16:24:39

Note : Note 5

Titre : Vice-Président Amitié Charles Péguy

Avis : Day & Night, Night & Day

CLIO by Théâtre en Partance at MC 93 Bobigny (26 mars-7 avril, 2012).



The voice of Samir Siad has given breath to an almost forgotten text of Charles Péguy, Clio, which was published posthumously in the early 1930s. The association Amitié Charles Péguy attended the performance by the Théâtre en Partance at the Centre Culturel de Bobigny on April 1. People familiar with Charles Péguy’s life and work had mixed reactions. One said the play was too dark, and that as usual Péguy was associated with a kind of dread Catholicism. For another the choice of staging and symbol seemed a brilliant means to accompany a text that was not written as a drama but as an essay.



The 90-minute play was performed on a dark stage, with gravel, a dead tree, and a central gate. Other props included 6 chairs (swished around in the gravel, creating small dust storms), a broom, a book, a Japanese guitar, and 8 hanging bells. At this point, it is worth noting that this troupe, Theatre en Partence, has performed together continually for the past decade or so, and they have close links to Villedieu les Poêles in Normandy, where such bells are made (in fact, Notre Dame Cathedral’s new bell will be made there). Their long habit of working together undoubtedly helped make this production a success.



Clio, the muse of history, was already slowly and painfully lugging a chair around when the curtain opened. The stooped old woman was dressed in a long robe and her long hair was hanging over and hiding her face. She finally came to a halt in front of a metal gate which evoked an old cemetery. Her voice was too low to be female, but her long hair effectively suggested a woman. Men play women’s roles in Noh theatre, which inspired this play as much as settings used by Samuel Beckett, according to producer Valérie Aubert. Other ghosts on stage, Cédric Altadill and Serge Nawrocik, punctuated the monologue of old Clio by ringing a bell, sweeping up dust, or moving chairs. What was fascinating was the way Péguy’s text itself was declaimed, with the right pauses—sometimes long, as when time stopped as the gate to the cemetery was opened—and at varying tempos, such that the text itself seemed to be the main actor. But one would not want to undermine the talent of the troupe and of Samir Siad, whose enthusiasm for the role of Clio made his physical triumph over the words of Péguy’s text seem effortless. Toward the end of the play, he steps on the book, making the point that for literature to be alive, it must be read.

In this, as in other works, Péguy was prophetic.



The words of Péguy’s Clio work on so many registers at once, and offer such prolific literary allusions (I heard Sophocle’s Antigone, Corneille’s Cid, and Bergson’s philosophy) that it is fortuitous to have them performed on a stage, where the audience can take the time to hear them. The richness of the text rings out, and when the actor’s face becomes a man’s and under the cloak wears a man’s clothing, it seems that Clio has become Péguy, and we hear the voice of the creator trying to cope with the efforts and effects of creation. Pain, labor, and failure are part of the story, but so too is hope...and the way words can inspire hope in the dark, possibly finding a home in the reader’s—or spectator’s heart.


Par : Pierre-Yves LE PRIOL le 04 / 04 / 2012 à 15:59:13

Note : Note 4

Titre : Membre de l'Amitié

Avis : Ce fut pour moi une très belle occasion de me rapproprier ce texte si frémissant de Péguy. C'est lui, d'abord et avant tout, qui m'a parlé! Mais j'ai bien aimé aussi l'interprétation de Siad, visiblement familier de l'auteur. Ce qui m'aura moins convaincu, sans doute, c'est le parti pris si sombre et crépusculaire de la mise en scène. Bravo en tout cas pour la belle audace des artistes en ayant choisi pour "spectacle" un tel texte, sans aucun des habituels ressorts dramatiques.


Par : Claire Daudin le 04 / 04 / 2012 à 12:53:13

Note : Note 4

Titre : Présidente Amitié Charles Péguy

Avis : Quand Samir Siad a pris contact avec moi pour me soumettre son projet de spectacle sur un texte de Péguy, j'ai été enthousiasmée par l'audace de son initiative, et c'est bien volontiers que j'ai échangé avec lui, à de nombreuses reprises. la représentation de dimanche dernier, à laquelle se sont rendus une vingtaine de membres de notre association, fut donc le couronnemment - l'achèvement - d'un dialogue fécond, mais surtout une merveilleuse surprise. Car il y a loin de la parole au spectacle : si je connaissais le timbre grave et puissant de Samir Siad, qui fait retentir les mots proférés par la vieille Clio, je n'avais pas imaginé qu'elle puisse devenir cette figure d'outre-tombe, revenue du royaume des morts pour livrer aux vivants son terrible secret. De la mythologie grecque, la voilà passée à celle de l'antique Japon, masque chevelu du théâtre no déambulant dans un lieu qui tient du jardin zen avec son gravier autant que du cimetière... Les cloches qui rythment son discours rappellent moins la cathédrale de Chartres que le gong des temples asiatiques. Et c'est tout l'enchantement du théâtre que de donner chair et vie au texte en le nourrissant de ces influences étrangères. Non seulement le spectacle joué à la MC 93 de Bobigny fait découvrir l'écrivain à un public qui l'ignorait, mais encore il le dévoile d'une manière nouvelle à ceux qui en sont familiers. C'est un Péguy de la nuit, un Péguy en proie aux tourments de la création, redoutant l'incompréhension du lecteur et plus encore son indifférence, qui s'exprime à travers le long monologue de Clio, vibrant et pathétique... On souffre avec lui. Mais avec lui, on réalise la valeur absolue de l'oeuvre d'art, si fragile, si galvaudée, si nécessaire... Bravo !